L’annonce d’un diagnostic d’infertilité est terrible pour un couple qui cherche désespérément à créer une famille.
Le sentiment d’impuissance est d’autant plus élevé lorsqu’en plus, l’absence de cause identifiées après divers examens médicaux est annoncée.
Il est indispensable d’avoir un espace pour le couple d’expression de cette détresse qui peut amener une réelle crise de type existentielle remettant parfois en cause la relation de couple allant même jusqu’au questionnement du sens de l’existence.
Les répercussions émotionnelles apportent des ressentis comme la colère, la frustration, l’injustice et l’impuissance qui nécessitent un lieu d’expression afin d’éviter une augmentation de l’anxiété, voire de la dépression. Ces aspects psychologiques n’aident pas à la procréation et au bien être nécessaire pour créer les conditions favorables pour être enceinte.
Des études faites dans une clinique spécialisée en Suisse montrent que 40% des femmes infertiles présentent ces troubles anxieux ou dépressifs suite aux diverses tentatives échouées.
Il me semble important d’offrir cet espace de parole et de soutien psychologique et émotionnel autant pour la femme que pour l’homme de manière individuelle comme en couple en fonction de leurs besoins.
A l’évidence, la prise en charge d’une infertilité constatée ne s’arrête pas uniquement au traitement technique. Un approche globale de la personne et du vécu dans le couple est idéal pour une avancée efficace dans l’accompagnement à la procréation.
Un soutien adapté aux besoins du couple pour la gestion du stress et la détresse psychologique réactionnelle est l’assurance d’une meilleure qualité de vie et donner toutes les chances possible à la réalisation du désir d’enfant.